Bonjour,
Voici un résumé des orages du 12 avril 2016. Orages qui ont largement dépassé toutes mes attentes.
Départ en direction de Beauvais en début d'après-midi. Des cellules orageuses sévissent déjà vers Rouen. Je me poste au nord-ouest de la ville pour attendre ces cellules. Une enclume imposante parfois ornée de mammas me survole.
Comme tout orage commence par un cumulus, ce sujet commencera par un cumulus. Voici donc un cumulus.
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A l'opposé, les orages présents sur le pays de Bray s'approchent. Le tonnerre est audible et l'activité électrique, soutenue. Malheureusement, aucune structure et quasiment aucun éclair visibles.
Tout s'éteint.
Le vent orienté sud pivote au nord-ouest sous une faible pluie. La température descend. Aïe, ça sent le roussi...
Je constate alors qu'une formation cumuliforme prend de l'ampleur vers le sud. Cela ne m'a pas l'air bien intense. Soudain, flash ! Pourtant, aucune précipitation n'est identifiable sous la base à ce moment-là.
2/ Des précipitations finissent par apparaître.
Contre toute attente, cette cellule s'active. Les flashes sont réguliers. De lointains roulements de tonnerre sont audibles. Les précipitations se renforcent. Voilà qui m'émoustille de plus en plus. C'est reparti. Direction Beauvais pour choper cet orage.
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Pris dans les précipitations d'enclume, je ne distingue pas la structure de l'orage. C'est en faisant le tour de Beauvais que me sont dévoilés ses charmes à travers le rétroviseur. Et là...
Je crois rêver : la structure est magnifique, tellement belle que j'en ai encore l'image gravée dans ma mémoire. Vite, il faut que je trouve un point de vue. Je me place à l'est immédiat de Beauvais. Je branche les appareils sous le regard interrogateur des passants et c'est parti pour un show de 45 minutes. La cellule me passe juste devant. L'activité électrique est marquée pour la saison. Des foudres tombent de l'enclume, parfois proches. Une est tombée dans mon dos.
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6/ Le visage de l'orage.
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11/ On remarque bien les stries sous l'enclume en haut à gauche.
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D'autres cellules se forment à l'est. Voulant anticiper, je me décale au sud-est mais finalement la ligne ne bouge pas. Coincé entre bosquets et vallées, j'assiste à un lointain foudroiement au couchant et dit au revoir à des photos d'intérêt. Argh ! N'ayant pas dit mon dernier mot, je reviens.
Une cellule foudroie en face de moi. L'occasion de réaliser mes premiers éclairs nocturnes de la saison. Par chance, cette cellule se déplace lentement. Le spectacle n'en dure que plus longtemps. C'est parfait.
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19/ Impact puissant.
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21/ Araignée électrique.
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Inévitablement les premières précipitations apparaissent, m'obligeant à me déplacer.
Malheureusement, la cellule s'éteint. Zut ! Je me place alors dans un chemin au hasard et branche le matériel au cas où une ultime étincelle veuille bien se produire. Il ne pleut pas mais la pluie n'est pas loin. Soudant, un brillant impact frappe. Zut ! J'ai cadré au mauvais endroit. J'arrête ma pose, un peu vert de ce que je viens de louper. Je me console en disant que vu la puissance, ça aurait été cramé. C'est alors que je découvre la photo suivante.
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Sur cette photo, partent d'un champ éolien au minimum 8 éclairs ascendants, très certainement 9, et probablement 10.
25/ Agrandissement
L'heure de la fin n'a pas encore sonné mais je n'attraperai plus rien en photo.