Bon, merci à ceux qui sont passés, qu'ils aient ou non laissé un p'tits mot au passage
Je vous livre quelques images du lendemain 9 juin, épisode sur lequel j'ai été un peu plus assidu. Je ne remets pas celles que je vous ai proposé dans le topic "prévi"...
12-je me libère ce 9 juin assez tardivement de mes obligations familiales (et oui, je ne suis pas le seul à avoir des loisirs
) et me lance à la poursuite de la SC qui transite en milieu d'après midi sur le sud du Loiret et file vers Troyes. Sachant que j'arriverai trop tard de toute façon, j'opte pour l'option Bromeilles, qui devrait me permettre de bénéficier au moins d'un beau point de vue sur le popotin de la grosse Madame...
L'enclume est bien circulaire et rétrogressive sur son rebord sud et ourlée de magnifique mammas (déjà présentés par pas mal de monde, j'en rajoute pas).
Après une digression locale anti-général de Gaulle (j'ai senti papy tendu sur ce coup là
) et un retour @ home pour raisons familiales, je repars en soirée pour les environs de Pithiviers où d'autres cellules naissent à l'avant d'un axe plus franchement instable positionné entre Aquitaine et ouest IDF.
J'ai le loisir d'observer quelques cellules mourantes sous lesquelles pendent parfois des surbaissement qui, si on leur avait fourni l'énergie nécessaire, aurait sûrement atteint le stade de méso avéré... mais tout se disloque et je décide de rejoindre les deux jolies cellules qui remontent de Blois.
13-Mais elles ne tiennent pas le coup non plus. Cependant, une bande de feeders alimentant la cellule qui se trouvait le plus à l'est présente un soudain renflement, qui monte et prend rapidement de l'ampleur :
Je décide d'attendre pour voir ce que cela va donner... Et pour en profiter au cas où cela tienne et me trouver au plus près de l'orage au moment de son passage, je m'installe "à quelques encablures" à l'ouest du Puiset, le long de l'A10... la suite, vous la connaissez : l'orage qui vient de naitre est supercellulaire. Un mésocyclone bien structuré et une base d'alimentation impressionnante vont me venir dessus. La foudre se montre régulièrement et la carte mémoire se rempli :
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15-l'animal approche tout de même beaucoup...
... et voyant qu'un rideau beaucoup plus compact à l'arrière vient de se former et qu'il a de surcroît une légère tendance à dévier sur la gauche (vers l'est donc), je décide de lever le camp illico. La grêle pourrait me surprendre.... j'aime pas la grêle.
Un petit time-lapse (pas folichon, je ne suis pas un expert du time-lapse) qui présente l'arrivée de la "base critique". Vous allez comprendre que je ne souhaite pas rester d'avantage sur place (une fois sur la page faites download sur la droite et lire avec votre lecteur favori, le lien direct ne marche pas :s) :
https://s53.photobucket.com/user/obuhard/media/meso_20140609.mp4.htmlMalheureusement, pensant prendre la direction du nord-est une fois dans le Puiset, je me plante de route... et remonte plein nord
Erreur... Plus de peur que de mal mais le pare-brise prend un glaçon de 6-7 cm et un impact me le fêle de bas en haut en emportant un bout de l'essuie-glace en prime... Pas de bol. Je me retrouve heureusement juste en bordure de la zone de précipitation et le dégâts plus à l'ouest seront bien plus conséquents.
Pas de station-service ou de pont à proximité cela dit. Moins chanceux que d'autres sur ce plan.
La grêle passe. Et l'alim principale arrive. Je déplie le matos un moment, mais pas trop longtemps :
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17-l'excroissance visible sous la base à gauche est probablement un tuba : il va tenir ainsi presque 4 minutes. Vu depuis le point de vue où était Moow et Damien et la perspective aidant, il était visiblement plus imposant :
Je repars illico vers l'est. j'en ai assez eu pour mon compte, inutile d'en rajouter. Une fois le long de la N20 je stoppe un moment pour admirer cette cellule qui file... vers chez moi
Le temps d'un coup de file à la maison... tout va bien, ouffff ! Mais à St Vrain et Vert-le-Grand, soit quelques km à l'est de Chept', tout est caillassé par des glaçons de 7 cm minimum : voitures, vérandas, vélux, tuiles... c'est un carnage.
Je pars alors rejoindre Moow et Damien. En route, je vois alors un arcus mal dessiné mais en clignotement fréquent venir du sud... l'arrière garde n'est pas loin, et là il va falloir se cacher.
J'essaie de remonter vers Pithiviers... le temps de quelques prises non loin de notre spot habituel. Il n'y a pas de vrai planque ici, mais les haies sont assez basses et imposantes autour du château d'eau, je peux m'y abriter le temps que l'orage passe... forte pluie, grêle (1 à 1,5 cm, c'est plus raisonnable) et vent parfois déchainé. Je ne sais pas à combien cela soufflait mais les 100 km/h ne devaient pas être bien loin parfois.
La douche passée, je retrouve Moow et Damien non loin de Pithiviers. Nous filons alors vers Bromeilles accueillir les dernières cellules aux belles bases élevées et charbonneuses qui remontent du Cher :
18-Bien évidemment celui-ci était bien plus fort que les autres. Fallait qu'il soit cramé, sinon c'est pas drôle !
19-
Voila, c'est un résumé succinct. Mais c'est bien suffisant au regard de la qualité générale et de ce que certains ont produit par ailleurs. Comme vous l'avez parfois écrit, on va avoir une overdose si ça continue