Commençons donc avec les orages multicellulaires. Attention, pour le moment je ne suis en mesure que de présenter photos et commentaires. Les vidéos et les shémas viendront par la suite.
Les orages multicellulaires:
Les orages multicellulaires se distinguent des orages isolés par bien des points. D'une part, par leur durée, par leur puissance et par l'intensité des précipitations qu'ils occasionnent.
Leur genèse met en jeux des paramètres très particuliers.
Pour avoir un orage multicellulaire, entendons en cela un orage composé de plusieurs cellules, il est nécéssaire d'avoir:
Une grande invasion d'air froid dans les hautes altitudes de l'atmosphère, une pression atmosphérique assez basse, de l'Humidité dans les basses couches de l'atmosphère, un point de rencontre des vents, ainsi qu'une couche d'air plus sec à l'étage moyen.
Ils sont très classiques lors de situations orageuses estivales, orages préfrontaux, MSC ect.....
Mais tout d'abord, commençons par le commencement.
Comme pour un orage isolé le stade de départ initial est le cumulus.
Seulement, ceux-ci sont mieux oragnisés et croissent très rapidement.
Cette photographie montre bien le développement du futur orage multicellulaire: deux jeunes cumulonimbus comment à s'étaler et à générer de l'activité electrique. Ils sont encore isolés mais ne tardent pas à fusionner.
Ce type d'orage tout à fait organisé suppose deux zones principales qui ne se gènent pas, à savoir une zone d'alimentation d'air chaud, sans précipitations, visuellement répérables par des amas de nuages bourgeonnants vus de loin et des bases très sombres, sans pluies vus de dessous.
Et une zone plus diffuse située sous l'enclume siège de précipitations orageuses intenses.
Cette organisation très bien réglée permet à l'orage de perdurer pendant plusieurs heures. L'air froid descend en bloc et forçe l'air chaud à s'élever très brutalement dans une zone de très grande turbulance appelée Front de Rafale. C'est le point d'attaque de l'orage.
Cette zone est souvent le siège de fortes, voir très fortes rafales de vent qui peuvent parfois prendre un caractère destructeur.
Classiquement un orage multicellulaire vu de loin ressemble à ceci.
L'activité électrique est souvent abondante . D'un point de vu empirique, (relatif à l'expèrience) nous pouvons observer la plus grande distribution des impacts entre la zone pluvieuse et une zone sèche très sombre. Ce que l'on appelerait scientifiquement à l'interface entre courants ascendants et descendants.
Sous les bases sans pluies, ces coups de foudre sont extrèmement ramifiés, ils deviennent plus diffus sous les précipitations. A noter aussi l'abondance des éclairs qui se produisent au sein du nuage sans forcément toucher le sol.
Puis au fur et à mesure que l'on entre dans le coeur de l'orage, les éclairs deviennent moins nombreux, les pluies prennent un caractère continue, régulier et modéré.
Les éclairs sont la plupart du temps nternuageux et sont parfois entrecoupés de forts et puissants coups de foudre.
Ces très forts coups de foudre sont rares, mais parfaitement remarquables par leur luminosité et leur puissance. Ils sont générateurs de nombreux dégats.
Enfin, les pluies s'éstompent peu à peu et l'orage poursuit sa route. A l'arrière l'air et nettement rafraichit, l'orage multicellulaire est passé.
Son déplacement, lorqu'il ne s'agit pas de lignes orageuses liées à un front froid et très réduit.