Hello la troupe, quelques images de ces dernières semaines, dont certaines que j'avais déjà posté ici mais comme ça, ça remet un peu de contexte.
Nuit du 21 au 22 juin, après pas mal d'hésitations je me décide à rejoindre les environs de Mont-de-Marsan ou des cellules se mettent en place en venant du Pays Basque. L'activité est régulière mais le terrain très boisé, finalement je me mets à l'avant d'une des cellules plus active, à la sortie de la forêt. Peu de foudre, mais ciel esthétique et belle ambiance.
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Au moment de la désagrégation de la cellule vers le Mas d'Agenais, j'aurais l'occasion de vivre des sensations intenses sous une succession de 5/6 impacts positifs tonitruants dans un rayon de 1 à 3 km, en l'espace de 5 minutes. Silence de mort entre chaque impact, pas un bruit : ni pluie ni vent, puis un flash aveuglant et un puissant bruit d'explosion qui résonne dans le paysage et fait tout vibrer. Je reste sagement dans la voiture, l'ambiance est franchement angoissante.
Un peu plus tard à l'aube, de petites cellules d'étage moyen circulent au dessus de Tonneins dans une ambiance plus apaisée.
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Le soir du 22, un gros orage multicellulaire se met en place sur le nord du Gers et remonte vers le Lot-et-Garonne. La foudre est présente mais de manière assez anarchique à l'avant du front de rafales.
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Le 23 juin restera gravé dans les mémoire des habitants de la banlieue ouest de Toulouse avec un cellule stationnaire diluvienne qui se met en place en fin d'après-midi. J'arrive quelques minutes trop tard pour assister à la formation d'un tuba bien dessiné, mais la base présente encore un abaissement en rotation visible à l'oeil nu.
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15 minutes plus tard, l'orage n'a pas bougé d'un poil. Il tombera au total 90 mm sur Tournefeuille, et pas une goutte sur Pech David d'où sont prises les photos.
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Le 28 juin, c'est une situation frontale assez dynamique qui balaie la région avec de belles convections en air sec à l'avant. La ligne d'alimentation de la cellule située entre Albi et Rodez présente une jolie succession de pileus, à voir en time lapse aussi :
https://vimeo.com/99453597 - 6 -
Explosion convective dans une cellule isolée sur le secteur de Gaillac
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Enfin le gros des troupes arrive depuis le nord de Toulouse
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Les orages reviennent à nouveau pour le 1er juillet, je rate malheureusement le gros multi diurne qui se propage sans prévenir à l'opposé de l'agglo toulousaine à l'heure de pointe. C'est peine perdue. Mais une nouvelle cellule se met en place au crépuscule sur le confluent de l'Ariège, dans une ambiance très humide, les bases sont au ras des coteaux à l'éclosion de l'orage. Quelques foudres tentent tout de même de passer en air sec.
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Les impacts semblent se concentrer dans la vallée, une bonne poignée tombe encore avant que tout ne devienne noyé.
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Petite situation également le lendemain avec quelques cellules en fin de journée vues depuis le Frontonnais. Belles lumières et quelques impacts esthétiques dans la vallée sortiront peu après l'éclosion de ce congestus.
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Une nouvelle situation frontale clôture cet épisode le 6 juillet, avec à nouveau une situation bien dynamique. Une bonne cellule achève sa course sur Castres après avoir soufflé à 137 km/h à Saint-Félix-Lauragais.
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Et la dernière ligne nous vient de Toulouse sur les hauteurs de Lavaur.
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Ne reste plus qu'à attendre leur retour avec le coup de chaud de la semaine prochaine !